Les troupes de l'opération Sangaris ont dû faire face jeudi à la colère de partisans des rebelles musulmans de la Séléka, priés d'abandonner leurs armes à Bambari, leur « capitale ». Le pont de Bambari est vieux, poussiéreux, étroit, mais cet ouvrage d'art de 180 mètres est hautement stratégique.
Sur la rive est, les ex-rebelles de la Séléka ont établi leur nouveau quartier général. A l'ouest, les miliciens anti-balaka, leurs ennemis, progressent. Au milieu, des soldats français de l'opération Sangaris et leurs blindés.