Une centaine de personnes hospitalisées à Conakry pour intoxication

Des personnes ayant consommé du riz chez une tenancière de restaurant à ciel ouvert de Conakry ont été admises mardi au CHU de Donka, principal centre médical du pays, pour des soins urgents, a-t-on appris mercredi de sources hospitalières.

“Les forestiers sont les plus nombreux que les malinkés à Conakry”, dixit Jean Marie Doré,Ancien Premier Ministre.

A en croire le patron de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), les ethnies de la Guinée forestière doivent s’unir pour une exigence collective devant la nation guinéenne. Il l’a fait savoir au cours d’une rencontre à son siège avec les femmes ressortissantes de la Forêt.

Le marabout, la comptable et les 500 000 euros

L’Afrique à ce côté mystérieux qui confère à ses grigris leur pouvoir de fascination. L’Afrique à ce côté mystérieux qui confère à ses grigris leur pouvoir de fascination.  En France, les marabouts africains ont pignon sur rue. Si les petites arnaques ne manquent pas, elles se muent parfois en affaires judiciaires corpulentes. Pour quelques consultations occultes, une comptable vient de détourner plusieurs centaines de milliers d’euros…

Coupe du monde: quelles conclusions tirer du début de la compétition?

Depuis hier, chaque équipe du Mondial a dorénavant fait son entrée dans la compétition. Il est donc possible aux observateurs avisés comme à ceux qui le sont moins, de poser quelques premiers constats.

IRAK : La Guerre entre CHIITES et SUNNITES.

 Les États-Unis et l'Iran n'ont plus de relations diplomatiques directes depuis 34 ans. L'offensive menée par des jihadistes ultra-radicaux en Irak pourrait cependant précipiter leurs retrouvailles. La nouvelle série de négociations sur le nucléaire iranien qui s'est ouverte ce lundi à Vienne a déjà permis des échanges à ce sujet, ont d'ailleurs fait savoir Américains et Iraniens.

Brésil-Afrique : retour à la case-départ ?

Il y a dix ans, le géant d'Amérique latine affichait clairement sa volonté d'augmenter le commerce avec le continent. Aujourd'hui, la diplomatie économique de Brasília semble marquer le pas. C'est un exploit que peu de pays ont réalisé. Coup sur coup, le Brésil accueille la Coupe du monde de football, qui démarre ce 12 juin, puis les Jeux olympiques, en juillet 2016.

Tony Blair est "devenu fou"

Les propos de Tony Blair sur l'Irak ont soulevé un tollé en Grande-Bretagne, où le maire de Londres en est "arrivé à la conclusion" lundi que l'ancien Premier ministre était "devenu fou". Tony Blair, actuel envoyé spécial du Quartet (Nations unies, Union européenne, Etats-Unis et Russie) au Proche-Orient, a déclaré dimanche que l'offensive jihadiste en cours en ce moment en Irak n'avait aucun lien avec l'intervention américaine et britannique d'il y a 11 ans.

Le Danger Guinéen La Mafia Orchestrée par Mr. Tony Blair et Mr. Bernard Kouchner

Rappelons-nous cette leçon de Einstein qui est particulièrement pertinente dans le cas guinéen : “On ne résoudra pas un problème avec ceux qui l’ont créé”.  Le cas guinéen, qui est une crise de leadership par excellence, on ne réussira à rien sans mettre à l’ écart Alpha Condé.

Laurent Gbagbo à la CPI : la défense veut profiter du procès pour "dévoiler la vérité"

La CPI a décidé jeudi de juger l'ex-président ivoirien pour crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011. Une décision saluée par la défense de Laurent Gbagbo, qui souhaite profiter de ce procès pour que "la vérité soit dévoilée".

Il y aura bien un procès Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI). "La chambre préliminaire de la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité (...) à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé en procès devant une chambre de première instance", a indiqué jeudi 12 mai la Cour dans un communiqué.

L'avocat de l'ex-chef de l'État ivoirien, Me Emmanuel Altit, a dit se féliciter de cette décision, affirmant que son client "voulait un procès" afin que "la vérité soit dévoilée". Le camp Gbagbo se dit en outre "en position de force juridique", l'un des trois juges qui a statué s'étant prononcé contre la tenue du procès en raison d'"éléments de preuve encore insuffisants". "Cet évènement sera l'occasion de faire de le procès de tous ceux qui ont déstabilisé la Côte d'Ivoire, de tous ceux qui avaient un intérêt à répandre la violence. En somme, des tenants de la Françafrique", a également réagi le conseil de l'ancien président auprès de Jeune Afrique.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, a lui salué le fait que la Cour "se donne les moyens de dire la justice". "On espère que cela va permettre de ramener de la sérénité chez tout le monde", a-t-il observé.

3 000 personnes tuées en 5 mois

Premier ex-chef d'État poursuivi par la CPI, Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences dans le but de conserver, en vain, le pouvoir à l'issue de la présidentielle de novembre 2010. Il assure en avoir été évincé en faveur de son rival Alassane Ouattara, à la suite d'un complot mis sur pied par la France, ancienne puissance coloniale en Côte d'Ivoire. "Ce procès sera celui de la Françafrique, de la manipulation, des arrangements, de ceux qui ont voulu une guerre pour servir des intérêts particuliers", a affirmé Me Altit. Plus de 3 000 personnes ont été tuées en cinq mois de violences.

Selon l'accusation, Laurent Gbagbo aurait, "conjointement avec les membres de son entourage immédiat", "ordonné, sollicité, encouragé ou contribué de toute autre manière" à l'accomplissement de quatre crimes contre l'humanité, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions. Arrêté en avril 2011 par les forces pro-Ouattara appuyées par la France et l'ONU, Laurent Gbagbo avait été transféré à La Haye en novembre 2011. Il aurait voulu "rester au pouvoir par tous les moyens (...) par des attaques meurtrières soigneusement planifiées", ce que l'intéressé nie catégoriquement.

Un an de procédures préliminaires

 

Très attendue en Côte d'Ivoire, la décision de la CPI met fin à plus d'un an de procédures préliminaires destinées à déterminer si Laurent Gbagbo devait être jugé ou non. "Monsieur Gbagbo sait très bien que c'est sous sa responsabilité que beaucoup d'atrocités ont été commises en Côte d'Ivoire. C'est tout à fait normal qu'il soit jugé", a déclaré Joël N'Guessan, porte-parole du Rassemblement des républicains, le parti d'Alassane Ouattara. "Enfin, la justice internationale reconnaît notre existence", s'est de son côté félicité Issiaka Diaby, qui dirige un collectif de victimes.

Les juges avaient entendu en février 2013 les arguments des parties quant à la solidité du dossier. Insuffisamment convaincus par le procureur, les juges lui avaient demandé des éléments supplémentaires pour décider si un procès devait avoir lieu. Après avoir examiné plus de 22 000 pages de preuves et les déclarations de 108 témoins, ils ont finalement décidé de renvoyer Laurent Gbagbo devant une chambre de première instance.

"Justice des vainqueurs"

La CPI détient également Charles Blé Goudé, qui fut un homme-clé du régime Gbagbo à la tête du mouvement des "Jeunes patriotes". Lui aussi est soupçonné de crimes contre l'humanité, comme l'ancienne Première dame Simone Gbagbo, que le régime ivoirien a refusé de livrer à La Haye.

La CPI, comme la justice ivoirienne, ont jusqu'à présent inquiété le camp Gbagbo alors que, parmi les soutiens du président Ouattara, des ex-chefs de guerre sont également accusés de graves crimes. Les partisans de Laurent Gbagbo et des organisations de la société civile dénoncent donc une "justice des vainqueurs".

Laurent Gbagbo compte toujours de nombreux partisans en Côte d'Ivoire. Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), a confié dans un communiqué son "amertume face à une décision qui ne contribue guère à la réconciliation nationale". "Ce jeudi 12 juin est un jour triste pour la Côte d’Ivoire", a-t-il regretté.

(Avec AFP)

Afrique de l'Ouest: La peur et l'ignorance favorisent la propagation d'Ebola

Dakar — L'épidémie d'Ebola qui semblait faiblir en Afrique de l'Ouest est à nouveau en recrudescence. Les autorités attribuent cette rechute à l'ignorance et au manque d'expérience dans la lutte contre le virus.

Le nord sunnite de l'Irak aux mains de l'EIIL

Après la prise, mardi 10 juin, de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, et de la province de Ninive, les combattants djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont accéléré leur offensive éclair. Leurs colonnes de 4×4 ont foncé vers le sud, s'emparant au passage de la ville de Baji, siège de la plus importante raffinerie du pays, et de Tikrit, la capitale de la province de Salaheddine.