L’OMS fournit des équipements de protection contre le virus Ebola à un hôpital de Conakry en Guinée. L'épidémie d'Ebola a tué déjà 467 personnes dans trois pays d'Afrique de l'Ouest depuis son apparition.

Devant l'urgence de la situation, une réunion a donc été organisée, ce mercredi, à Accra. Les ministres de la Santé de onze pays africains ont donc fait le déplacement au Ghana pour élaborer un « plan complet de riposte » pour contenir l'épidémie.

La cérémonie d'ouverture de cette réunion est restée sobre, ce mercredi matin. Seuls deux orateurs ont pris la parole : la ministre ghanéenne de la Santé, Sherry Ayittey, et le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, l'Angolais, Luis Gomes Sambo.

Des discours pour rappeler l'importance de cette réunion de deux jours, pour voir comment combattre et enrayer la propagation du virus Ebola dans les trois pays affectés et comment éviter que l'épidémie ne gagne toute la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, a souligné le docteur Sambo. Il a aussi salué la présence des délégations des pays comme l'Ouganda et la République démocratique du Congo, des pays touchés, il y a quelques années, par Ebola.

Expertises des pays touchés par le passé

Les délégués venus de Kampala et Kinshasa vont apporter aux conférenciers leur expérience dans la gestion de la maladie, une gestion qui nécessite des moyens financiers et une expertise sanitaire particulière. Le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique a souligné que l'Afrique de l'Ouest comptait sur les partenaires internationaux pour combattre cette épidémie.

Il a aussi émis l'espoir qu'après cette conférence, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, les trois pays affectés, vont réussir à l'enrailler.