La porte-parole de la police nigériane, Marlyin Ogar réaffirme la détermination des autorités à faire libérer les 200 lycéennes kidnappées par la secte Boko Haram. En ton menaçant, il ne donne aucune chance de vivre au leader du groupe,  Aboubakar Shekau. « Le leader du groupe armé Boko haram,  Aboubakar Shekau, était mort, au moment où est apparu l'enregistrement vidéo dans ...

lequel il a vanté le rapt des dizaines de lycéennes au Nigéria.  Boko haram est devenue un phénomène habituel. Toute personne pourrait inventer n’importe quel nom », a dit le porte-parole de la Police lors d’une conférence de presse, tenue lundi rapportée par les médias nigérianes. « Si des sources sécuritaires vous indiquent qu’une personne est morte, vous ne devriez pas remettre en doute l'information», a-t-il lancé.

Le chef de Boko Haram est apparu en tenue militaire  tout souriant dans une vidéo de 17 minutes dans laquelle il a vanté la conversion à l'Islam des lycéennes enlevées et dont la majorité serait chrétienne. « Nous avons libéré les filles. Certaines ont accepté de se convertir à l’Islam », a-t-il. Le chef de la secte a ajouté : « si vous voulez que nous libérions vos filles… vous devez libérer nos frères détenus dans les Etats nigérians ». Les autorités nigérianes ont opposé un niet catégorique à la demande de la secte.

 

Issa Ndiaye