Environ deux cent quatre-vingt-sept (287) personnes en provenance de pays touchés par la fièvre hémorragique à virus Ebola ont été interpellées et reconduites hors de nos frontières par la Police. Ce chiffre… de la peur, traduit l’engagement affiché du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui préside la commission Sécurité de la gestion d’Ebola, piloté par la patronne de la Police nationale, Anna Sémou Faye.

La haute hiérarchie de la police a convenu d’une batterie de mesures drastiques pour contenir le cas importé relevé sur un sujet guinéen en observation à Dakar. Dans le même ordre, il a été décidé le 23 août dernier, vers 13 heures, de la fermeture officielle de nos frontières Sud et Est.

Une mesure qui s’est étendue par celle décrétant persona non grata sur le sol sénégalais toute personne étrangère en provenance de pays touchés par Ebola. Une directive mise en application à la suite de la récente tournée effectuée à la frontière Sud, par le ministre de l’Intérieur.

En revanche, plusieurs sénégalais ont subi le même traitement dans d’autres pays. C’est le cas, notent nos sources, de 3 sénégalais refoulés du Cameroun et une sénégalaise expulsée de la Gambie. Cette dernière s’était présentée au poste frontalier gambien de Karang avec une fièvre affichant 39 degrés.

Prise en charge par les autorités compétentes sénégalaises, il s’est avéré que sa forte fièvre relevait d’une simple grippe.